Sur la ligne 1 du métro
Porte Maillot, il était trop tôt
Pour être debout au trot
Tôt pour être gai et chaud
Mais tes yeux, tout de go
Me lancèrent un flow électro

A Bastille, les portes s’ouvrent
La splendeur du canal se découvre
Port de l’Arsenal que recouvre
Le reflet des bateaux
Saute aux yeux du métro

Je me jette à l’eau
Bondis sur un voilier
Qui franchit l’écluse, et
File sur la Seine pêcher
Dans la Manche jeté
À Honfleur la…

Liberté

Les portes dressées sur ces promesses
Je tourne la tête, leste
Vers ta beauté céleste
Ton regard, sans conteste
N’a de cesse, tout l’atteste
De me ravir…

De caresses !

Je me sens vibrer
Avec l’aurore réconciliée
Est-ce l’amour projeté sur toi
Qui en écho revient vers moi ?
L’émotion symbiotique échoit
Au bel inconnu du métro…

Toi

Je me penche pour écrire ce cru
Quand je lève mon regard ému
Du monde m’obstrue la vue
Quelques arrêts à l’affût
L’inconnu du métro…

Disparu

Les amours éphémères
Nous transportent
Dans des sphères
Puis s’en vont solitaires
A leur manière mystère
A leur manière…

Mystère

Aux 40e rugissants
Cécilia nous attend
Les Nicolas, Camille, Yrès, Rémi présents
Font oublier le temps d’un instant
Le chant du grand absent
De mon vibrant… amant

De l’enivrant… inconstant

De l’enivrant… inconstant