Mon si beau Marco
Égal à notre héros
Le Corto de Pratt Hugo
À l’oreille, un anneau
20 ans, grand, mince
Caban marine de marin
Yeux, cheveux bruns
Rouflaquettes, prince
Avec toi, je rendais les armes
La rebelle devenait femme
Tu étais en ma peau
T’avouais-je dans les yeux, Marco
Tu as dit que tu m’attendrais
J’ai dit oui, mais je n’avais
Pas le sens de la géographie
Et j’voulais en découdre avec la vie
Un 14 juillet, je t’ai vu, sidérée
Dans une fanfare, musicien avancer
Tu m’as fixée : « Je dois rêver »
T’ai-je entendu penser
Ton regard, tu as détourné et joué
On m’a appelée pour rentrer
Je suis partie bouleversée
De te perdre à nouveau, Marco
Depuis, quand j’entends une fanfare
Je me lève comme hypnotisée
Par la musique enchantée
C’était moi, le Corto
Toujours par monts et par vaux
Il reste dans mon coeur
Comme un ami, Marco